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Survivre après une attaque au couteau

« J’ai reçu douze coups de couteau à la gorge et dans le thorax. La lame s’est cassée et elle est restée fichée dans mon cou », raconte T. B., 41 ans.


Une nuit de terreur et une leçon de survie


Que s'est-il réellement passé ce soir-là ? Voici le récit détaillé d'une attaque effroyable.


Le 14 avril 2015, en début de soirée, dans la région du Bugey, T. B. prend la route pour livrer des fleurs à un client, qu’il transporte également en voiture d’Oyonnax jusqu’au lac Genin. Mais en plein trajet, au cœur de la forêt, l’homme à bord sort soudainement un couteau et se jette sur lui. Turan parvient à s’extraire du véhicule et à fuir dans les bois.


Alors qu’il aperçoit les phares d’une voiture au loin, il tente d’appeler à l’aide, mais manque de peu d’être percuté par une Citroën Saxo, qui sera plus tard retrouvée accidentée dans un fossé. À bout de forces et gravement blessé, il est finalement secouru par les aubergistes du lac Genin avant d’être évacué en urgence par hélicoptère à l’hôpital Édouard Herriot de Lyon. « J’ai reçu douze coups de couteau à la gorge et au thorax. La lame s’est brisée et est restée fichée dans mon cou », témoigne-t-il.


L'agresseur, aujourd’hui âgé de 51 ans, sera arrêté trois semaines plus tard. L’enquête révèle qu’il avait soigneusement prémédité son attaque : il avait stationné sa Citroën Saxo sur place avant de se faire conduire par Turan, dans l’intention de le tuer. Sa femme était également impliquée dans cette tentative de meurtre.


Le récit en vidéo de T.B. :



Une chance inouïe... mais aussi une réaction décisive


La survie de T. relève-t-elle d’un miracle ? Quelle est la probabilité qu’une lame se brise dans les cervicales sans provoquer de graves séquelles neurologiques ou musculaires ? Pourtant, ce soir-là, cela s'est produit.


Ce témoignage met en lumière un principe fondamental de la self-défense : la fuite peut sauver des vies. Face à un couteau, T. ne s’est pas figé. Dès la première attaque, il a cherché à s’échapper, poursuivi par son agresseur qui l’a poignardé à plusieurs reprises, allant jusqu’à briser sa lame dans son cou.


Cependant, fuir ne suffit pas toujours. Deux éléments doivent être pris en compte :

1. L’acharnement de l’agresseur : Tant qu’il en a la volonté et les moyens, il continuera son attaque. Il est donc essentiel de trouver rapidement un refuge ou un obstacle protecteur.

2. La gestion de l’hémorragie : Une perte de sang trop importante peut être fatale. Il est crucial d’appliquer un tissu ou tout autre élément pouvant limiter la fuite sanguine en attendant les secours.


Fuir ou combattre : une alternative vitale


Mais que faire si l’agresseur est toujours là ou si la surprise nous empêche de fuir ? C’est précisément la question que le Krav Maga tente de résoudre. Contrairement aux idées reçues, neutraliser un agresseur n’est pas toujours envisageable immédiatement. Lorsqu’on ne peut plus fuir, il devient impératif d’agir :


- Se protéger autant que possible

- Frapper violemment et simultanément pour limiter les blessures

- Chercher la première opportunité pour s’échapper


Le Krav Maga n’a rien de mystique ou de miraculeux. Il repose sur des principes pragmatiques, testés dans des situations réelles. Aucune technique ne garantit une efficacité absolue, mais dans une attaque aussi brutale, les options se réduisent rapidement. Si la fuite n’est plus possible, il faut alors limiter les dégâts et se battre pour survivre.


Deux principes essentiels à retenir :


- Si vous le pouvez, FUYEZ !

- Sinon, COMBATTEZ avec toute votre détermination, car ne rien faire signifie MOURIR.


Se préparer à ce type de situation est indispensable.


La violence des attaques au couteau impose une rép



onse adaptée :

une combinaison de bon sens, de techniques de défense et d’une volonté inébranlable de survivre.

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